BLOG PAS POPULAIRE

Il y a 10 ans, j'ai partagé mon tout premier poste. Mon premier blog parlait de cosmétique et de beauté. C'était un temps où cela ne rapportait vraiment rien à part une satisfaction personnel. Mais la passion, mon dieu, la passion me nourrissait chaque jour!

Quelque chose m'a toujours intrigué dans la beauté féminine, dans le maintien de cette beauté et dans la confiance en soi que porte une femme qui se sent belle. À l'époque, j'étais adolescente, donc je croyais que les femmes atteignaient cela avec du maquillage. Mais le maquillage n'est que du maquillage.

J'ai arrêté d’écrire parce qu'il me semblait que l'industrie de la beauté évoluait vers quelque chose qui n'était ni beau, ni au profit des femmes. Et j'avais raison. En un clin d'œil, tout cela est devenu un énorme business. Tout au détriment de la sensibilité et de l'insécurité féminine.

Mais malgré cette décision, par un jeu de "hasard" de vie, l'industrie de la beauté n’a jamais quitté mon parcours. J'ai travaillé comme maquilleuse pour le groupe L'Oréal pendant mes études, et après mes études, en tant qu'ambassadrice pour Chanel Beauty.

Les tendances et les styles se succédaient, pourtant chaque année renforçait ma conviction que la beauté féminine venait d’aucune de ces tendances. Elle venait vraiment de quelque chose qui n’avait rien à voir avec le materiel & l'extérieur. Chaque fois que je rencontrais une femme cherchant un produit pour cacher une imperfection, je me sentait obligée de demander pourquoi elle voulait la cacher en premier lieu. De qui cachons-nous collectivement nos imperfections ? Qui est responsable de cette honte collective ?

Avec le temps, j'ai cessé de me maquiller et j'ai coupé mes cheveux long. Un peu par rébellion, mais surtout par manque d'amour pour sois-même. Souvent, je laissais mes poils faciaux repousser. Même si cela ne m'a pas rendu confiance en moi, cela m'a rendu quelque chose d'important - moi-même.

Je n'avais plus cette belle et longue chevelure pour cacher mon visage. Plus ces sourcils finement épilés pour souligner ma féminité. Il n'y avait plus rien socialement pour confirmer que j'étais féminine... sauf la honte.

Ce n’est que dénudée de cette féminité que je me suis vue pour la première fois tel que je suis dans mon miroir pour réaliser que j'étais une femme blessée. Que j'avais construit toute mon identité autour de mes bléssures. En regardant autour de moi, j'ai réalisé que j'étais loin d'être un cas isolé. C’est à ce moment que quelque chose s'est rallumé en moi.

Pour être précise, c’était la femme en moi qui s'était rallumée, celle qui est faite pour créer. Mon ambition voulait créer du changement et ma créativité semble-t-elle vouloir créer un blog. "Quel foutu blog veux-tu écrire dans cette ère de trouble totale de l’attention?", j’ai demandé à ma pensée instinctive. Et cette pensée intelectuelle qui surpasse l'intuition est un exemple scolaire d’une féminité blessée.

Il m'aura fallu 7 ans pour revenir devant mon clavier. Cette fois, non seulement par amour des marques de cosmétique, mais par amour de soi. Dans cette mise à jour de mon blog, je vous parlerai de la beauté impopulaire d'une manière pas populaire avec une mission invisible d'éveiller la conscience de la beauté qui réside en chacune.

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